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« Je souhaite des outils de planification plus flexibles. »
Penser la lumière, penser lumineusement. Un architecte doit faire les deux. Huit questions à Rudi Perathoner du bureau Perathoner Architects dans le Tyrol du Sud.
« Je souhaite des outils de planification plus flexibles. »
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F_03 Le magazine Finstral
Framing Light : 164 pages d’entretiens, d’essais et d’opinions sur des sujets importants dans le domaine de l’architecture.
Le fabricant de fenêtres du Tyrol du Sud Finstral invite au dialogue, lance des conversations et discute de sujets importants touchant au macro-domaine de l’architecture. Pour la troisième édition du magazine Finstral F_03, nous avons posé huit questions à des architectes de toute l’Europe. Découvrez ici les réponses de Rudi Perathoner.

1. Que pensez-vous de la lumière, en tant qu’architecte ?

Rudi Perathoner : Je voudrais citer un éminent confrère et précurseur de l’architecture moderne, Le Corbusier, qui affirmait il y a tout juste 100 ans : « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière ». Tout est dit je crois.

2. Quelle place la lumière naturelle occupe-t-elle dans votre travail ?

L’évolution constante du progrès technique dans le domaine de l’isolation des bâtiments nous permettent de ne plus concevoir une façade avant tout comme un mur de protection contre les intempéries. Les grandes surfaces vitrées ont un impact moins négatif sur l’efficacité énergétique de l’enveloppe du bâtiment, ce qui nous laisse, en tant qu’architectes, une plus grande marge de manœuvre en matière de conception. En général, nous essayons de concevoir des espaces intérieurs lumineux, clairs, agréables, et en relation étroite avec l’extérieur. Mais nous aimons aussi travailler avec des balcons ou des toits en saillie et des lamelles verticales afin de contribuer, à travers l’architecture, à la protection thermique en été, tout en préservant la part d’intimité qui convient aux espaces intérieurs.

3. Comment utilisez-vous la fenêtre dans votre architecture ?
Au cours de ces dernières années, nous avons eu le privilège de pouvoir travailler sur des sites d’une rare beauté, aussi bien par chez nous, dans les Dolomites du Tyrol du Sud, que sur le lac de Garde ou dans les Alpes suisses. La fenêtre joue donc un rôle central dans nos projets où elle fait office de trait d’union entre les espaces intérieurs et le paysage environnant, soit pour offrir une vue panoramique spectaculaire depuis l’intérieur, soit pour attirer le regard sur un élément précis du contexte extérieur.

4. Quel bâtiment (connu ou pas) aimeriez-vous reconvertir ou agrandir ?
La première chose qui me vient à l’esprit est la Villa Malaparte de Capri, qui est l’exemple parfait d’une architecture qui dirige le regard depuis l’intérieur de l’habitation vers telle ou telle partie du paysage à l’aide de fenêtres judicieusement positionnées. Le choix de profils en bois foncé côté intérieur permet d’encadrer des portions du littoral ou des vues sur la mer comme s’il s’agissait de véritables tableaux. L’idée de reconvertir cette villa privée en espace public m’attire énormément.

5. Le bâtiment est un secteur soumis à une kyrielle de normes et de pratiques parfois obsolètes. Que changeriez-vous ? Et comment ?

En tant que créatif, j’ai beaucoup de mal à m’y retrouver dans toutes ces normes et ces réglementations qui limitent de plus en plus les processus de planification à travers des références croisées et des prescriptions toujours plus précises. De la part du législateur et des autorités en général, je souhaite donc des outils de planification plus flexibles.

6. L’architecture construit la réalité. Quelle est la responsabilité sociale et politique des architectes aujourd’hui ?
À travers leurs constructions, les architectes laissent depuis toujours leur empreinte sur la physionomie des villes et des villages, et ce pendant des décennies et parfois même des siècles. Rien que pour cette raison, il leur incombe à mon avis une responsabilité sociale que notre profession toute entière devrait assumer lors de la conception de bâtiments et d’infrastructures. L’architecture peut - et doit - être soumise à une évolution constante, mais elle devrait à mon avis toujours être pensée dans le contexte de la construction et/ou du paysage.

7. Avec qui aimeriez-vous avoir une conversation sur l’architecture, et sur quel sujet en particulier ?
Avec un de mes plus grands modèles, l’architecte Alois Welzenbacher qui, au milieu du siècle dernier, a développé une version alpine du modernisme classique. J’aimerais parler avec lui de l’influence des idées architecturales sur la conception des constructions dans l’espace alpin.

8. Comment introduiriez-vous la conversation ?
Monsieur Welzenbacher, votre architecture entretient toujours une relation étroite avec le contexte urbain ou paysager dans lequel vous opérez. Contrairement à de nombreux collègues du modernisme classique, nous n’avez pas soumis vos constructions à un dogme esthétique précis. Vous avez fait un choix différent…

Depuis 2004, l’agence Perathoner Architects opère à Selva di Val Gardena, au cœur des Dolomites inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’intégration harmonieuse de l’architecture dans le paysage est donc toujours au centre des préoccupations de ses neuf collaborateurs, dont le travail a été récompensé par de nombreux prix. L’autre thème de prédilection – qui découle du premier – concerne la mise en œuvre de solutions en efficacité énergétique.
archperathoner.com

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